
Je devrais sûrement, un jour, parler de mon amour pour WoW et toutes ses versions. Depuis qu’ils ont ouvert la porte aux versions classiques, Blizzard sort autant de variantes que de patchs. Mais pour le moment, et à l’occasion de l’annonce de la prochaine extension, je vais me concentrer sur mon expérience avec la dernière extension.
Mes doutes avant de commencer
Honnêtement, j’avais beaucoup de doutes concernant cette première extension de la Worldsoul Saga. L’histoire des nains ne m’intéressait pas et les zones ainsi que leurs histoires ne m’emballaient pas. Ce qui m’attirait davantage, c’était le côté des gouffres, plus accessibles, moins toxiques et plus modernes que les donjons classiques.
Malgré mes inquiétudes, le premier patch, centré sur les Gobelins, m’a agréablement surpris. On sent la nouvelle direction de Blizzard depuis la remise en question après Shadowlands et les travaux entamés depuis le patch 9.2.
L’histoire et le lore : entre capilotraction et surprises
À première vue, voir des Arathis combattre des Nérubiens sous terre, proche de la Pandarie, semblait tiré par les cheveux. Pourtant, l’histoire a été amenée de manière convaincante. Les personnages ont reçu un traitement plus humain et intimiste, ce qui rend leurs arcs narratifs intéressants et mieux développés que dans Shadowlands.
Le premier patch apportait une bonne dose de fraîcheur, avec la capitale gobeline et le combat contre Galliwhix dans une ambiance années 20. Le retour des cartels ajoutait un vrai souffle original au lore.
Les limites du dernier patch
Malheureusement, le dernier patch laisse un goût mitigé. Beaucoup d’intrigues prometteuses sont introduites puis rapidement abandonnées :
- Une extension sous terre et une race mystérieuse qui écoute l’âme du monde sont évoquées, mais rapidement mises de côté.
- L’histoire des Harondir est coupée après une brève apparition.
- L’univers éthéré, pourtant très attendu, est exploité de manière superficielle.
De plus, la construction du contenu semble marquée par la fatigue scénaristique : réutilisation d’assets, donjons pompés de Dragonflight, et zones réduites alors qu’elles auraient pu constituer de vraies extensions. Même la cape de Reishi et le système de phase manquent d’originalité.
Points positifs : gameplay et contenu alternatif
Malgré tout, l’extension n’est pas sans qualités :
- Les delves : mini-donjons avec 11 niveaux de difficulté, jouables en solo ou en groupe, avec un compagnon PNJ bien travaillé. Ils offrent près de 40 mini-donjons différents.
- Les raids et factions : de nouvelles factions qui donnent des récompenses, avec un tri des joueurs selon les difficultés. Même en mode normal, j’ai eu de bonnes expériences.
- Une communauté plus détendue dans certains contenus : contrairement aux mythiques, les delves permettent de jouer tranquillement sans se faire kick par des joueurs compétitifs.
Conclusion
En résumé, si l’on met de côté les intrigues décevantes et certains joueurs toxiques, cette extension reste une expérience agréable. J’ai hâte de découvrir Midnight et le futur système de housing.
Analyse du jeu selon mon expérience
Points forts
- Lore travaillé, avec une approche plus humaine des personnages.
- Premier patch sur les Gobelins très réussi : capitale originale, ambiance années 20.
- Delves : mini-donjons innovants avec IA améliorée et grande rejouabilité.
- Raids et factions permettant des récompenses et une expérience agréable en mode normal.
- Communauté détendue dans certains contenus alternatifs (delves).
Points faibles
- Lore et intrigues incomplètes, trop de portes ouvertes sans conclusion.
- Dernier patch marque un manque d’originalité et réutilisation excessive d’assets.
- Zones réduites qui auraient pu former de vraies extensions.
- Certains donjons fermés et repompés (Dragonflight).
- Objets trop puissants et peu innovants (ex : cape de Reishi).
- Fatigue scénaristique perceptible dans le dernier patch.
Note globale selon mon expérience
7/10 – Une extension solide mais inégale : des idées originales et un gameplay plaisant, mais un dernier patch décevant sur le plan narratif et créatif.
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