
Il y a des jeux qu’on termine. Et il y a Skyrim.
Pas parce qu’il est difficile… mais parce qu’il est vaste au point d’en perdre ta vie sociale. Et parfois, ton objectif de quête.
🧭 Le jeu que j’ai acheté plus souvent que mes jeans préférés
J’aurais pu attendre d’avoir terminé le remaster d’Oblivion pour parler de la série…
Mais Skyrim, lui, je l’ai vécu. Et payé. Plusieurs fois.
Xbox 360, PS3, PC (remaster inclus), PS4, Switch… Il manque juste le frigo intelligent et mon grille-pain pour compléter le tour.
C’est un peu mon GTA V du médiéval-fantastique : je ne sais plus pourquoi je le relance, mais je sais que j’y retourne encore et encore.
Et tu sais quoi ? Je ne regrette rien. Même pas les 200 heures où j’ai juste exploré la forêt sans avancer l’histoire principale.
🏔️ Se perdre volontairement
Skyrim, ce n’est pas un jeu que tu joues. C’est un monde dans lequel tu tombes.
La quête principale ? Ah oui, vaguement. Il y avait un dragon à la fin, je crois.
Mais dès la sortie du premier donjon, on t’aspire ailleurs : une mine ici, un autel là, un camp bandit, un vieux qui te parle d’un artefact ancien…
Comment veux-tu suivre un plan là-dedans ?
Je suis comme ça dans la vraie vie aussi. Le genre à péter sa Beetle parce que je voulais savoir ce qu’il y avait au bout du rang.
Alors me perdre dans un monde ouvert rempli de villages et de grottes, c’était juste la suite logique.
🏡 Sims, mais avec des trolls
Au-delà de l’exploration, ce qui m’a ferré, c’est l’interaction avec le monde.
Tu veux devenir forgeron ? Va-y.
Fabriquer ta maison ? C’est possible.
Te marier, pêcher, voler, cuisiner, méditer dans une caverne avec des moines fous ? Bienvenue dans Skyrim.
C’est Sims version Donjons & Dragons. Tu choisis ta classe, ton destin, ta maison, et tu fais ta vie.
Et c’est là que le jeu brille. Il ne te pousse pas. Il te laisse vivre. Tu es le héros, point.
⚔️ Combat : l’épée a deux tranchants
Faut quand même le dire : le système de combat, même à sa sortie en 2011, était déjà... raide.
Les coups sont lents, répétitifs.
Les finish moves ? Cool les 10 premières fois. Après ça, tu spammais en espérant que ça passe.
C’est pas catastrophique, mais clairement pas le point fort.
L’interface, quant à elle… Disons qu’elle a été pensée pour les consoles. Et ça se sent.
T’as vite besoin de mods pour y voir clair, et le journal de quête est aussi accueillant qu’un formulaire d’impôt.
Un petit système à la World of Warcraft aurait pu rendre ça plus fluide : zones, tri, difficulté, etc. Au lieu de devoir tout garder en tête comme un vieux carnet de camping.
🕵️♂️ Les guildes, ou les vraies campagnes du jeu
Mais alors, parlons de ce qui fait que ce jeu est Skyrim et pas juste un monde vide : les guildes.
Tu veux être assassin ? Va voir la Confrérie Noire.
Voleur ? Direction Riften.
Mage ? Y’a un campus pour ça.
C’est littéralement quatre jeux différents dans un seul, chacun avec sa vibe, ses mécaniques, son ambiance.
La guilde des voleurs et celle des assassins sont devenues cultes.
On s’en souvient encore parce qu’on vivait une autre vie à travers elles.
Seul bémol : les quêtes générées automatiquement pour farmer de l’or. Oui c’est pratique, mais tu sens la machine tourner à vide. On passe du monde vivant à un générateur procédural en mode automatique. Pas ouf.
🧠 Skyrim, c’est pas un jeu, c’est un état mental
Au final, ce que je retiens de Skyrim, c’est cette déconnexion.
Ce sentiment d’être ailleurs, totalement, intensément, sans avoir besoin d’un casque VR.
Le jeu ne te force jamais à rien. Il te donne les clés, te montre des portes, et c’est toi qui décide.
Et moi, j’ai décidé de m’y perdre. Encore. Et encore.
🎮 La meilleure console pour jouer à Skyrim ? Ça dépend de toi… et de ta tolérance à la bidouille
Personnellement, j’ai redécouvert Skyrim sur Steam Deck, dans sa version définitive. Et honnêtement ? C’était une expérience incroyable. Je l’ai même moddé, et ça tournait comme un charme.
Mais faut le dire : la Steam Deck reste un Linux qui essaie d’être à la fois un PC et une console. Dès que tu sors de l’interface jeu, ça devient plus technique.
Oui, il y a un petit store intégré pour les mods, mais c’est très limité.
Et Skyrim, c’est un jeu qui vit encore aujourd’hui grâce à la communauté. Je recommande chaudement de passer par Nexus Mods, d’ailleurs ils bossent sur un client natif pour SteamOS.
Globalement, le jeu a toujours été mieux optimisé sur PC et Xbox.
Les versions PlayStation, surtout à l’époque PS3/PS4, ont souvent été les plus boguées.
Et la version Switch, bien qu’historique (premier Skyrim portable), reste coincée sur l’ancienne génération, sans mods, avec des limitations techniques évidentes.
✅ Verdict 9/10 – J’ai déménagé cinq fois à Blancherive
J’ai déménagé à Blancherive, exploré Markarth, et assassiné bien des gens dans le reste de la province — et ça, cinq fois. Pis je vais sûrement le refaire après cet article.
Résumé en 5 points :
- 🌲 Le monde ouvert le plus organique de son époque
- ⚔️ Des combats un peu mous, mais on s’en fout, on est là pour vivre
- 🏡 Du Sims médiéval, avec plus de sang et de fromage
- 🕵️♂️ Des guildes inoubliables, surtout les assassins (avoue)
- 📜 Interface et journal de quêtes à modder d’urgence
Section commentaires
Autres articles dans les mêmes sujets

Octopath Traveler II : un pas de géant, mais encore un monde à unir
