Blogue de JD Genest!

Savoir respecter son adversaire

2025-01-08 /  772 mots /  4 min de lecture
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Cette semaine est une semaine particulière et un retour de vacances assez violent en soi. Avec l'annonce du départ de Trudeau, qui a enfin lâché, Trump qui continue avec sa volonté de nous intégrer, ou encore des décès comme celui de l'acteur d'Elvis Graton, 2025 fait sa marque.


Mais une chose que j'ai remarquée, c'est un peu le manque de respect. Être en politique, c'est se mettre de l'avant et accepter les tomates qu'on va te lancer. Beaucoup de paroles vont être mal prises, et beaucoup vont inventer des scénarios.


Surtout de nos jours, on a comme une soif de changements radicaux, comme si notre vie était rendue trop tranquille et qu'on voulait devenir le prochain héros de la prochaine histoire post-apocalyptique.


Cependant, on est plus proche d'une dystopie ennuyante, dans laquelle on fonce dans le mur sans appuyer sur l'accélérateur, et où on préfère regarder son cellulaire plutôt que de voir le mur s'approcher lentement.


Mais bon, ce n'est pas de cela que je veux parler, mais plus des réactions que j'ai vues à l'annonce de Justin Trudeau et aussi un peu de l'international.


Je ne suis pas fan de Justin. J'ai déjà été membre de son parti, mais cela s'est mal terminé à cause d'une histoire de signature manquante dans un rapport financier — sans même une enveloppe brune — et d'un zèle administratif à mon égard. Il avait beaucoup de défauts, notamment son côté idéologique qui dépassait à des moments où on aurait voulu de la retenue.


Cependant, il ne faut pas fêter son départ. Cela ne se fait pas du tout. Imaginez un match de hockey dans lequel l'équipe adverse continue de narguer l'autre équipe après l'avoir vaincue. Ce serait littéralement un scandale. Mais bon, en politique, il faut en laisser passer. Il y a cependant une différence entre la loi et le décorum.


Il faut certes reconnaître les erreurs du personnage, et l'histoire sera juge de ce qu'il a fait. Mais je crois qu'on sait tous où son gouvernement était rendu, et je ne crois pas qu'il ait fait ses erreurs volontairement. Je crois qu'il voulait faire de son mieux, mais sa vision de la gouvernance d'un pays n'était pas la même que celle de beaucoup d'entre nous.


Parmi les réactions qui m'ont fait vomir, il y a celles de trois politiciens (oui, ce sont les bons mots) : le nouveau président américain, son homme de l'ombre qui devrait gérer ses fusées et divorces, et PSPP (chef actuel du troisième parti d'opposition en ce moment ;) ).


Pour les deux premiers, je crois que cela fait partie de leurs personnages, et je ne veux pas entrer dans ce sujet. Mais pour le dernier, il devrait faire attention, car les élections sont dans un moment, et en politique, les sondages sont comme des montagnes russes. L'amour populaire est une valeur aussi instable que la crypto-monnaie. Utiliser son adversaire pour faire du prosélytisme politique comme il l'a fait, même si cela n'aura pas tant d'incidence actuellement à cause de la mauvaise réputation du gouvernement Trudeau, peut révéler un défaut qui, dans un autre cas, pourrait être dangereux.


Mais bon, au moins, ils n'ont pas organisé de fête pour célébrer la "mort" de leur adversaire, comme cela peut arriver en France. Je peux au moins leur accorder une petite décence.



**Sorry no sorry pour les fans du troisième politicien cité mais bon on ne fait pas un projet ou on ne bâtie pas une relation en narguant les autres.

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