Le monde vidéoludique, depuis sa création, a toujours eu des barrières pour un partage libre partout dans le monde. Encore aujourd’hui, ce monde est séparé en deux pôles : le NTSC et le PAL/SÉCAM. Ces derniers sont des normes technologiques développées pour la diffusion de contenue analogique (câble, onde radio et connections analogiques comme le RCA) sur les télévisons. Mais depuis l’arrivée des contenus numériques, tels que le CD et le DVD, ces barrières ont pris un coup de vieux. Mais, à la sortie des DVD, pour limiter les exportations et ainsi garder le contrôle sur les dates de sorties et le prix des produits. L’industrie du film a décidé de créer des régions de commercialisation. Ceci a pour effet d’engendrer des désagréments à ceux qui voyagent, étudient ou habitent à l’étranger avec leurs lecteurs ou leurs contenus vidéo.
Le monde a été divisé en 8 régions. Dans chacune, tous les appareils pouvant lire les DVD(consols , ordinateurs, lecteur entre autres) ainsi que les disques ont été configurés pour lire uniquement le contenu de la région où il a été commercialisé. Certes, beaucoup d’appareilles peuvent lire les films provenant des autres régions que la sienne. Cependant, ils ont un nombre de lectures maximales et si ce dernier vient à être dépassé, l’appareil va se paramétrer à la zone du dernier film étranger qui a été lu. Bref, si le dernier disque provenait de la zone 4, le lecteur va se configurer pour ne prendre à l’avenir que du contenu de celle-ci. Il existe quelques solutions pour contourner le problème. Il y a premièrement l’achat d’un lecteur capable de lire des contenus de toutes les zones. Sony justement internationalise de plus en plus ses appareils, dont la PlayStation 3. Il existe aussi des logiciels capables de lire n’importe quel contenu, et ce, peu importe son origine, comme VLC, facile à trouver sur le net, gratuit et simple à installer. Finalement, il y a la modification du lecteur. Celle-ci consiste à installer une puce ou un logiciel pour outrepasser les limites qu’impose la régionalisation du contenu. Cette méthode n’est pas recommandée pour tous les utilisateurs puisqu’il faut s’y connaître en la matière pour l’appliquer.
En conclusion, depuis l’apparition des contenus numérique sur support comme le DVD, les géants du monde vidéoludique cherche à contrôler d’avantages l’accès à leurs produits. Cependant, même si le royaume des DVDs est découpé en plusieurs fiefs, est-ce une mauvaise application de l’expression «diviser pour mieux régner» et laisser une chance à son ennemi qui est le contenu en direct sur le net comme les films sur Itunes ou Illico.