Blogue de JD Genest

Moi, La nouvelle trilogie et ma vingtaine

2024-10-02 /  1591 mots /  8 min de lecture

Je suis un grand fan de Star Wars. Je l'ai découvert jeune, par des amis, j'ai suivi tous les films, j'ai eu plein de jouet là-dessus.  J'ai appris à aimer PFK pour les jouets du premier film et j'ai été une sale critique de la première trilogie.  Ce dernier point, c'est le gros souci.  J'ai été un critique mais pour quoi.  Je cherche encore et toujours les raisons de tous ce qui m'a déplu précisément mais je crois avoir un indice, le “hype”.  

Ces dernières années nous sommes inondés de ce phénomène, autant dans les films que les jeux.  On nous annonce noël toute l'année, ce qui rend maintenant les nouvelles sorties comme des procès publics des compagnies qui vont oser sortir de quoi qui est sous les attentes.  Même si les compagnies ne sont pas à défendre là-dessus, nous ne sommes pas autant pattes blanches et on est autant acteurs dans cette boucle que le reste.  Moi et mon ami, nous avons une expression:"GOTY OU RIEN" qui résume bien la pression actuelle de la consommation actuelle.  

 

Mais si on va au-delà des biens culturels, un impact qui nous touche tout autant sont les attentes sur nous-mêmes.  Pour revenir à moi et la nouvelle trilogie, quand je l'ai découvert, ce fût dans une période charnière de ma vie d'adulte, la vingtaine.  J'ai eu un parcours, entre le typique et l'atypique, je suis diagnostiqué asperger depuis mon enfance et j'ai eu le suivi.  Du fait de cette différence, j'ai dû pédaler 2 fois plus que certains pour m'intégrer et intégrer les normes sociales.  Pi j'ai eu bien des défit que ce soit les autres enfants qui, évidemment, me taquinait sur la différence.  Mon syndrome qui me faisait souvent déconnecter des normes ce qui me causait des soucis. Les organismes tel que les écoles qui ne comprenait pas, dans les années 90-2000, c'est quoi avoir un neurodivergent dans leur institution et qui faisait le strict minimum pi la société qui avait à peine accepter certaines diversités tel que les homosexuels, alors les neurotypique, on va prendre une pause.  Mais, j'ai eu des alliés et des proches plus fort, mes parents qui se sont battue contre le système et même mes tocs pour que je trouve ma place, ma famille qui m'a accepté, les profs qui m'ont pris en charge et mes amis.  Et ils m'ont rendu un grand service en me traitant comme un des leurs.  

Cependant, arrive la vingtaine, finit l'école, les cours et la vie chez les parents, c'est un saut dans le vide sans qu'on vous le dise.  Tout au long de ma scolarité, on me disait qu'il suffisait d'être bon à l'école et, mieux, d'aller à l'université et toute les portes vont s'ouvrir.  J'ai suivi les conseils de mes enseignants aux cégeps et je n'ai pas pris la filiale jeux-vidéo et pris informatique de gestion pour m'assurer une belle carrière.  Et à la toute fin de mes études, lors de ma collation des grades, on nous sermonnait d'être orgueilleux de nos études, qu'on est unique, le “top”.  Pi après, la chute dans le vide.  Ce fût une sacrée déception.  En fin de compte, comme dans un jeu, tous ces études étaient juste un tutoriel et en plus payant.  Quand on nous disait qu'en TI on allait gagner comme Crassus du fait du manque que ceci allait être facile et etc.  C'est vrai et pas vrai, il manquait beaucoup d'Information et je fus très déçu.  Les premiers emplois sont souvent les pires, tu ne connais en fin de compte rien, tu te casses les dents et tu découvres qu'en fin de compte, même avec un bac tu ne sais pas grand-chose.  

J'ai eu une déception comme la nouvelle trilogie, c'est fun c'est arrivé en même temps, annoncé dans mes études comme un renouveau et quand ils sont sortis, arrivé durant mon chômage.  Le film n'était pas nouveau, reprenait la même recette, l'héroïne était ordinaire et trop mise de l'avant, le méchant trop émotif que Vador et etc.  La suite n'était pas mieux, c'était un tabula rasa, un essai artistique qui voulait réinventer la façon de faire une Star Wars et la fin fut très commercial.  On sauve la série et remettant le même méchant pour appeler la nostalgie.  

Je l'ai détesté comme j'ai détesté ma vingtaine.  De l'espoir et beaucoup d'essais peut fructueux.  Comme le film, j'ai essayé des trucs, me réinventé en retournant aux études, je suis revenu dans la base en travaillant comme technicien chez CGI.  Mais bon, est-ce que c'est si terrible que cela?

 

Avec du recul, nous sommes entourés de grandes promesses, nous sommes entourés de pressions sur la réussite et, comme très souvent, les médias ne nous aident pas, pi en plus l'entourage ne nous aide pas avec leur attente et les oui dire des autres.  Combien de fois, nous entendons des trucs du genre:

1.  L'enfant d'un x est rendu à Calgarie comme ingénieur
2. Je connais un que son garçon gagne 100K

3. Un s'est acheté une maison pi il vient de se marier 
4. Toi dans ton appartement avec ton colloque et ton salaire qui te permet juste de te défouler dans world of warcraft. 

 

À ce moment, j'ai compris une chose, c'est là le problème.   

Vous le lecteur, ne le lisez pas, ou ne le voyez pas.  

Relisez.  

GO

vas-y 
 

L'enfer c'est les autres, comme dans huis clos de Jean Paul Sartres.  Tous les attentes créer, les opinions ne viennent pas de toi mais des autres.  Tous ce que moi j'avais imaginé et etc ne venait pas du tout de moi mais des autres.  Ces sûres que les autres ne vont pas dire le derrière de chaque fait où les échecs, mais j'étais bien au courant des miens.  

 

Pour ajouter, une bonne amie à moi dont son copain avait réalisé mes “rêves”, je l'avais demandé en partie, cette fameuse recette.  Elle a été franche, comme à son habitude, et m'a parlé de tous les efforts actuels et passé de son copain.  Même si ce dernier n'avait pas mes études, il avait fait bien plus que moi, écrit des livres, passé des journées devant son ordi, ses passe-temps étaient son domaine, sa vie son domaine, beaucoup de ses voyages pour son domaine, noué des amitiés, allé à des conventions partout, frayé un chemin.  Pour reprendre une expression québécoise: "Il s'est creusé une deuxième craque de fesse".  Il n'y a rien de magique, il a juste tout mis et même plus.   Il ne le regrette pas, il est content de son effort, du moins j'espère, mais comme j'ai su il a pris une pause.  C'est beaucoup de sacrifice et d'être bien entouré, mon amie est bonne de l'avoir accompagné de dedans car plusieurs auraient eu de la misère.  En voyant tout cette montagne, j'ai compris, ce n'est pas cela que je veux, j'adore l'informatique mais faire juste de la programmation et des algorithmes même les soirs, j'aurais perdu beaucoup de mes amis, ou je me serais ennuyé et ce n'aurait pas été moi. 

Avec cela, j'ai compris de quoi, que c'est normal, car je ne suis pas les autres, je suis juste un, que c'est normal ce que j'ai et que si j'enlève toute l'influence des autres et je recontextualise ma vingtaine, elle est tout à fait normale et bien correcte.    

Par exemple, c'est normal de ne pas tout savoir, la connaissance ne donne pas l'expérience, ou c'est normal de ne pas avoir de maison car on n'a pas l'argent.  C'est aussi normal de ne pas avoir de famille ou de copine si tu es un rageux qui se compare aux autres.  Et allez trop vite en avant augmente le risque de pété la face dans le mur. 

Comme pour la troisième trilogie, ce n'était pas mon opinion mais l'opinion des autres, la série a beaucoup de défauts, le 8 est un essai, hors des normes et le 9 fût un retour à la nostalgie qui ressemblait plus à une opération de sauvetage qu'à une conclusion.  Cependant, mon plus gros point noir, c'était mes attentes et ce que tout le monde disait.  Avec le recul, c'est une série de film qui se regard, Kylo Ren est un bon méchant développé qui sort des stéréotype méchant et Rey essais d'aller au-delà de l'héritage des Skywalker.  

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